Carte géologique internationale de l'Europe au 1/10 M

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Référence Interne : 053034-S68618



Référence interne: 053034-S68618

Description et caractéristiques techniques

2è édition
Echelle : 1/10 000 000
Coordinateur de la carte: Dr Kristine Asch
Projection : Lambert conique conforme
Format : 64,5 x 84,5 cm
CARTE ROULEE (frais de port additionnels)

La Carte géologique internationale de l’Europe et des régions avoisinantes à 1/5 million (The 1:5 Million International Geological Map of Europe and adjacent areas, nom de code: IGME 5000 ; titre et légende en anglais) a été publiée fin 2005 et est mise en diffusion depuis le début de l’année 2006.

Elle a été réalisée par le BGR (Service géologique fédéral d’Allemagne) sous la coordination de Kristine Asch, dans le cadre de la Commission de la Carte Géologique du Monde (CCGM). Elle est le fruit de la coopération de 48 Services géologiques et d’un réseau d’experts scientifiques. Cette version à l’échelle de 1/10 000 000 est une réduction de l’échelle originale et comporte les mêmes données.

Ce document remplace la Carte Géologique Internationale de l’Europe et des régions riveraines de la Méditerranée publiée (en français) en 1971, toujours à Hanovre, à la même échelle et avec une projection identique (Lambert conique conforme).

Cette nouvelle version est plus étendue en direction du nord et de l’ouest, et elle couvre une bonne partie de l’Atlantique Nord, du Groenland, et du plateau continental arctique européen (mer de Barents) et ouest-sibérien (mer de Kara); vers le sud, elle s’étend depuis les Canaries et le sud du Maroc jusqu’au au fond du golfe Persique. Elle inclut donc la totalité des mers intérieures: Méditerranée, mer Noire et Caspienne.

La grande nouveauté de cette publication réside dans le fait que l’information géologique n’est plus limitée aux seules terres émergées, et s’étend maintenant à l’ensemble des fonds sous-marins qui représentent près de 60 % de la surface de la carte. Il est important de signaler que l’intégralité de cette carte a été générée sous forme numérique et que ce travail est étayé par un ensemble de données géoscientifiques et spatiales.

Pour les zones émergées, il s’agit d’une cartographie géologique traditionnelle, c. à-d. basée sur l’âge de la formation des roches affleurantes ou sub-affleurantes, et articulée sur les trois grands domaines classiques: roches sédimentaires, roches “ignées”, roches métamorphiques.

L’âge des dépôts sédimentaires est donné par la palette de couleurs (et les indices correspondants) des 49 caissons chronostratigraphiques qui s’étagent de l’Archéen à l’Holocène; le Protérozoïque étant subdivisé en trois unités (Paléo-, Méso-, Néoprotérozoïque).

Les formations magmatiques ont été différenciées en roches intrusives et extrusives, et chacune de ces deux catégories est caractérisée par un jeu de 4 couleurs spécifiques correspondant à 4 grands ensembles chronologiques: Cénozoïque (avec Quaternaire différencié pour les formations extrusives), Mésozoïque, Paléozoïque, Précambrien; leur âge étant précisé par l’un des 49 indices mentionnés plus haut.

Le métamorphisme est représenté, schématiquement et en surimpression sur l’âge du protolite, par des figurés qui en indiquent le degré: faible, moyen, fort, indifférencié.

Un effort particulier a été porté, on l’a dit, sur la géologie des fonds sous-marins qui ressortit à trois grands domaines structuraux: marge continentale passive, bassin océanique, et zone complexe méditerranéenne.

Les plateaux continentaux ont été cartographiés suivant les mêmes principes qu’à terre quand cela était possible, soit sur plus des 2/3 des surfaces correspondantes. C’est particulièrement éclairant pour les grandes plates-formes nord-ouest européennes: golfe de Gascogne, Manche, mer du Nord, Baltique, zone arctique Dans le cas contraire, les marges continentales ont été figurées de manière plus schématique.

Les importants épanchements basaltiques consécutifs à l’ouverture de l’Atlantique Nord au début du Cénozoïque sont bien cartographiés, et notamment les” réflecteurs pentés vers le large” (Seaward-Dipping Reflector Series) qui bordent la marge du Groenland d’un côté, et celle des îles Britanniques et de la Norvège, de l’autre.

Pour le bassin du nord de l’Atlantique, exemple classique d’océan en expansion, c’est l’âge de la croûte basaltique océanique originelle qui a été représenté, avec les mêmes teintes que celles des dépôts méso-cénozoïques contemporains cartographiés à terre. Les axes des anomalies magnétiques ont été également reportés, ainsi que la zone de transition océan/continent.

La cartographie de la mer Méditerranée et de ses annexes a bénéficié des avancées récentes dans la connaissance de cette zone très complexe où, dans un contexte général de compression entre l’Afrique/Arabie et l’Eurasie, coexistent subductions, arcs insulaires, étirements de croûte continentale et pointements de volcanisme sous-marin associés, collisions, expulsion tectonique (du bloc anatolien), prismes d’accrétion sédimentaire, néoformation de croûte océanique néogène (bassins arrière-arc algéro-provençal et tyrrhénien), résidus mésozoïques de l’océan téthysien s.l. (Méditerranée orientale, mer Noire, bassin sud-caspien).

L’extension des dépôts du sel messinien a été également cartographiée.

On trouvera aussi pour la partie sous-marine, une bathymétrie GEBCO simplifiée ( – 100 m, -200 m, -500 m, puis tous les 1000 m), et la position des forages océaniques profonds DSDP/ODP.

Les bases de données recueillies à l’occasion de l’élaboration de la maquette destinée à l’impression de cette carte, ont permis la réalisation d’un SIG (lithologie et chronostratigraphie/géochronologie) dont les conditions de mise à disposition seront arrêtées ultérieurement par le BGR.

Pour plus d’information consulter le site : http://www.bgr.de/karten/IGME5000/IGME5000.htm